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De l’émotion à la technique du texte, une affaire de sculpture mentale

« Se mettre dans les conditions propices à la plongée dans l’imagination. »
– Christophe C. Künzi –

Voici comment commence l’atelier du 03 mars 2022, intitulé « Combattre la page blanche ». Même si tous les participants, comme les animateurs, ne s’entendent pas toujours sur la notion de combat dans ce contexte, les solutions n’en sont pas moins efficaces !

C’est aussi parce que le format d’atelier permet de sortir de ses sentiers battus, de se propulser hors de sa zone de confort et de jouer avec les mots, et les consignes, que les pages se sont (positivement) noircies ce soir. Les doigts tâchés d’encre, les participants ont proposé des interprétations originales et intéressantes des consignes.

Une première partie, animée par Christophe C. Künzi, s’est focalisée sur la plongée dans l’imagination. C’est en faisant appel aux souvenirs sensoriels que les idées ont émergé. Progressivement, elles se sont posées sur le papier. Premièrement sous forme de nuage de mots, puis de notes courtes, pour se transformer en fragment de texte: un incipit.

Ce mot magique que nous n’avons que trop étudié, mais dont nous ne comprenons pas tous la magie, a été exploré dans ce premier atelier, et de bien des façons. Car, et c’est là l’intérêt du combat, ou tout du moins de l’opposition : en apportant un contrepoids à cette floraison de mots avec des incisions techniques et analytiques, Stéphane Paccaud a su permettre une forme complémentaire d’expérimentation : celle de la voix.


« Je suis ce narrateur, et celui-là également. »
– Stéphane Paccaud –

Si le sens reçoit, la voix produit. C’est donc une boucle qui s’est formée entre les deux parties de cet atelier. Dans la première, les sens se souviennent, captent et reçoivent des informations, et dans la seconde ces perceptions se transforment pour être partagées et devenir objet. Un objet avec lequel on joue, mais aussi un objet que l’on regarde et que l’on pose face aux autres. Qu’est-il donc ? Un reflet ? Un opposant ? Un complément ? Que fait ce texte ? Qu’en faire ?

Ce qu’ils en ont fait ? Ils l’ont analysé, ont trouvé ses richesses dans les détails qui semblent les plus banals, et, ainsi, ont permis à ce fragment de devenir un incipit chargé de tout ce qui fait de lui ce qu’il est, et que nous ne savons pas saisir à l’étude, mais seulement à la lecture. Car ce qui permet d’être percuté par le texte, ce n’est pas l’analyse, mais bien les sens. Et ce soir, nous avons rencontré une méthode pour les déployer.


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2 réponses à « De l’émotion à la technique du texte, une affaire de sculpture mentale »

  1. Merci pour cet atelier, c’était très intéressant. J’ai passé un très bon moment.

    Aimé par 1 personne

    1. Merci à toi pour ta participation ! A très bientôt lors des nouveaux événements !

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